truffes
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Le Cordon Bleu – Semaine 10

Semaine 10, la semaine de vérité ! J’ai passé ces deux dernières semaines à tenter de retenir 40 recettes par coeur, ingrédients et quantités inclus, en plus des différents types de farine, sucre, beurre, lait, crème, chocolat, noix, épices, et j’en passe ! Ma tête est un peu dans le brouillard quand je me réveille mardi matin pour l’examen écrit… (Il faut également préciser que je me suis réveillée en sursaut à 5h du matin après un affreux rêve où le bus me perdait dans un forêt alors que j’étais déjà en retard et que je me rendais compte en courant dans ladite forêt que je n’avais pas mes chaussures de travail… tout était faux bien sûr, sauf pour les chaussures, restées bien gentiment à Guildford ! Quelle blonde, va falloir que je me planque dans la classe pour ne pas que les chefs voient ça…) Enfin, je vais aller à l’école à pied hein, juste pour être sûre… Dans la salle d’examen, ça papote dans tous les sens : la pâte sucrée, on la crème ou on la sable ? Combien de beurre de cacao en moyenne dans le chocolat noir ? La crème pâtissière, on la fait bouillir ou pas ? Bref, le stress monte ! On a une heure pour répondre à une série de QCM et de questions ouvertes… au final, je pense que je m’en sors assez bien, quelques questions où je n’ai vraiment aucune idée de la réponse (et, dans le doute, toujours cocher la réponse B 🙂 ) mais pour le reste, ça va. Une bonne chose de faite ! Mercredi, on passe aux choses vraiment sérieuses, l’exam pratique ! Je connais les 3 recettes plausibles sur le bout des doigts : éclairs au café, tarte au citron meringuée et charlotte au cassis. En théorie, je pourrais faire ces recettes dans mon sommeil avec des ustensiles et des casseroles imaginaires. Bon, dans la réalité, on se calme hein… Mais aujourd’hui, le ciel m’a entendue, on tombe sur la tarte au citron !!!! Pas de dessin en chocolat, je suis sau-vée !! (Et dire que je m’étais entraînée des heures à dessiner des clés de sol en chocolat sur des éclairs en papier !) On nous attribue à chacun un numéro, pour que les chefs puissent juger notre produit en toute objectivité une fois l’examen terminé (ils ont piqué l’idée à Mercotte il paraît !). Dans la cuisine, deux chefs sont là pour scruter nos moindres mouvements. Ils ont les yeux partout. À chaque fois que je les vois fixer ma station, c’est un peu la panique… Y a un truc sale qui traîne ou quoi ? Je désinfecte mon plan de travail 7000 fois minimum en 2h30. Tout le monde est concentré, travaille vite, et bien. C’est fou ce dont on est capable sous la pression ! Ma pâte brisée est jolie mais je me demande si je n’aurai pas dû la cuire quelques minutes de plus. Le lemon curd semble avoir bien pris (vu le temps que j’ai passé à le toutouyer au dessus du bain-marie, il peut bien !), je réussis pour la 1re fois mon citron confit (enfin, je pense !), la meringue italienne a de la gueule. Je rigole moins au moment de la pocher avec ma copine la douille Saint Honoré (surtout au moment où je déplace la tarte un peu trop rapidement et qu’elle manque de voler au sol). Il reste quelques petits trous donc je commence à bidouiller avec mes doigts, je m’arrête juste avant de faire un carnage. Un petit coup de chalumeau et time is up ! Résultat la semaine prochaine, je croise les doigts ! On termine la semaine avec notre tout dernier cours pratique, les truffes en chocolat ! Un cours assez relax, on travaille en équipe, tout le monde est content que le semestre se termine, même si on a un peu de mal à se quitter dans les vestiaires… la suite l’année prochaine !…

Dans la salle d’examen, ça papote dans tous les sens : la pâte sucrée, on la crème ou on la sable ? Combien de beurre de cacao en moyenne dans le chocolat noir ? La crème pâtissière, on la fait bouillir ou pas ? Bref, le stress monte ! On a une heure pour répondre à une série de QCM et de questions ouvertes… au final, je pense que je m’en sors assez bien, quelques questions où je n’ai vraiment aucune idée de la réponse (et, dans le doute, toujours cocher la réponse B 🙂 ) mais pour le reste, ça va. Une bonne chose de faite !

Mercredi, on passe aux choses vraiment sérieuses, l’exam pratique ! Je connais les 3 recettes plausibles sur le bout des doigts : éclairs au café, tarte au citron meringuée et charlotte au cassis. En théorie, je pourrais faire ces recettes dans mon sommeil avec des ustensiles et des casseroles imaginaires. Bon, dans la réalité, on se calme hein…

Mais aujourd’hui, le ciel m’a entendue, on tombe sur la tarte au citron !!!! Pas de dessin en chocolat, je suis sau-vée !! (Et dire que je m’étais entraînée des heures à dessiner des clés de sol en chocolat sur des éclairs en papier !)

On nous attribue à chacun un numéro, pour que les chefs puissent juger notre produit en toute objectivité une fois l’examen terminé (ils ont piqué l’idée à Mercotte il paraît !). Dans la cuisine, deux chefs sont là pour scruter nos moindres mouvements. Ils ont les yeux partout. À chaque fois que je les vois fixer ma station, c’est un peu la panique… Y a un truc sale qui traîne ou quoi ? Je désinfecte mon plan de travail 7000 fois minimum en 2h30. Tout le monde est concentré, travaille vite, et bien. C’est fou ce dont on est capable sous la pression ! Ma pâte brisée est jolie mais je me demande si je n’aurai pas dû la cuire quelques minutes de plus. Le lemon curd semble avoir bien pris (vu le temps que j’ai passé à le toutouyer au dessus du bain-marie, il peut bien !), je réussis pour la 1re fois mon citron confit (enfin, je pense !), la meringue italienne a de la gueule. Je rigole moins au moment de la pocher avec ma copine la douille Saint Honoré (surtout au moment où je déplace la tarte un peu trop rapidement et qu’elle manque de voler au sol). Il reste quelques petits trous donc je commence à bidouiller avec mes doigts, je m’arrête juste avant de faire un carnage. Un petit coup de chalumeau et time is up !

Résultat la semaine prochaine, je croise les doigts !

On termine la semaine avec notre tout dernier cours pratique, les truffes en chocolat ! Un cours assez relax, on travaille en équipe, tout le monde est content que le semestre se termine, même si on a un peu de mal à se quitter dans les vestiaires… la suite l’année prochaine !